• elle sortit nue

    Elle sortait de la douche,

    traversa le salon,

    nue le corps encore humide,

    elle enrobait ces cheveux blonds d'une serviette.

     

    Elle se plaça derrière la table,

     se servit un verre d'eau,

    elle me regardait,

    présente dans son corps,

    elle était à l'aise, a

    insi nue, elle se savait belle, et elle l'acceptait pleinement.

     

    Je la détaillait, de ces yeux à son visage souriant,

    vers sa poitrine au sein petit et harmonieux,

    à son ventre plat, et à ces jambes,

    que je devinais derrière la table,

    lisse, ferme, agréable au regard comme au toucher.

     

    Elle me demana si j'écrivais un poeme,

    je dit oui, elle m'inspirait, avec elle,

     je touchais parfois l'amour vrai,

    tandis que je la regardais.

    un féminin doux, présent, vivant.

     

    Parfois, quand nos corps nus,

    sous un drap ou dans la nature,

    sous un ciel bleu, à l'abri des regards,

    se toucher, se caresser,

    s'embrasser de nos lèvres aimés,

    avec douceur, présence loin de toutes émotionnalités,

    de tous fantasmes ou images qui nous sépareraient,

    alors dans ces étreintes nous touchions

    parfois l'amour vrai, intense,

    vivant ou l'énergie entre nos corps circulaient.

     

    Je te laisse, souriante,

    elle entra dans la chambre,

    referma la porte derrière elle,

    je ne sais pas à quoi elle pensait,

    ce quelle ressentait en ce moment,

     

    ce que je sais,

    c'est qu'avec elle,

    je vivais parfois l'amour vrai,

    avec elle, j'étais léger, je souriais,

    j'étais inspiré.

     

    Je cliquais en haut à gauche,

    je sauvegardais, ce poeme que je lui dédié.

    Le 28.09.2011