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Le féminin choisit toujours
Je m'étais assoupis
suite à l'émotion dissipée,
à la tension retombée,
Quand elle me demanda,
de me déshabiller,
elle voulait sentir ma peau contre la sienne,
en effet d'un geste apprécié,
le voile fut retiré,
le sous-vêtement enlevé,
je fis de même,
nus, nous nous sommes allongés.
Je respirais quelque peu frustré,
gêné car plus tôt elle s'était refusé,
par son calme, par son silence, par sa détente.
je ne savais que pensais,
de ce féminin qui se montrait,
autrement quelques minutes avant.
elle vint sur moi,
caressa le membre pour qu'il durcisse,
se pointe et puisse la pénétrer,
mon corps suivit, une tension naquit,
le pénis dur devint,
à califourchon, elle se tenait.
enfin, elle se fit plaisir d'un membre rigide,
je la regardais.
Ma colère monta,
mon désir s'effaça,
le sexe débanda, la fuir, la jeter,
mon corps criait,
A nouveau, comme elle seule savait,
se pencha, murmura des mots
pour calmer la violence prête à se déchainer,
son enseignement continuer.
la femme, le féminin est entier,
c'est son droit de choisir l'homme, le masculin
afin que l'espèce soit perfectionnée,
Le féminin en situation ordinaire,
choisit et refuse le masculin
qui ne saurait lui plaire à elle et à l'espèce en attente,
Apprendre à être choisit est une juste chose,
qui n'a rien de dévalorisant,
ni d'humiliant,
mieux, cela amène le mâle à développer la meilleure séduction,
sa plus grande force,
à déployer sa puissance
afin que le féminin le choisisse,
l'accepte en elle et lui permette de perpétuer l'espèce,
Ma colère était juste,
mais mon interprétation de son action était erronée,
non point de désir de dominer,
non point de me "violer",
non point d'émotionnalité quelle n'aurait pas maitrisée,
Elle agissait comme son espèce le faisait,
par son choix de son amant,
car je le lui autorisait, ce en quoi elle m'en remerciait.
Allongé, sur moi,
ses seins contre ma peau,
son ventre qui respirait au rythme du mien
son féminin intime au contact de mon sexe défait,
Je ne disais rien, je fulminais, partir,
la repousser, la quitter, ne plus l'avoir dans ma vie,
elle ne bougea pas,
son silence écoutait ce que les mots avaient déclenchés,
je n'avais jamais rencontré une femme en entier,
qui à ce point me comprenait.
je l'entourais de mes bras, je respirais,
laisser les yeux me brûlaient, de l'avoir en entier.
l'humilité est de savoir apprendre,
d'écouter l'être qui vous instruit,
la personne que vous aimez,
de s'ouvrir à l'amour vrai,
elle se redressa, souriante, me caressa,
des baisers elle me donna,
se pavana joyeusement,
pour laisser partir l'instant sérieux,
elle recula pour stimuler le membre replié,
celui-ci enfin cessa de bouder
le féminin qui l'avait malmené,
pointant sa fiertè, il accepta de rentrer,
dans le féminin qui l'avait accepté,
elle sur moi, moi assis face à elle,
lié dans notre intimité,
ces yeux brillants réveillèrent un peu de légèreté
dans l'amour vrai, je lui souris,
et comme elle me l'enseignait,
je pouvais pardonner
car je pouvais donner mon pardon,
là où nulle faute n'est réalisée,
là où nul pêché n'a existé,
là où seul l'amour est entier
alors je l'embrassais, d'un amour vrai
Le 29.09.2011