• Préliminaire

    préliminaire

    je m'approchais
    et me plaçais derrière elle,
    c'est cheveux, couleur feu,
    sentait un doux parfum,

    la pièce était chaude,
    l'air immobilisé,
    de la fenêtre,
    les bruits montaient.

    Nous étions dans son appartement,
    dans sa ville,
    prés des volcans,
    un voisin laissait sa musique
    montait d'en dessous.

    mes mains libérèrent son cou
    avant de se glisser
    sous son tee-shirt,
    pour toucher cette peau aimée.

    je l'embrassais prés de l'oreille,
    lui murmurait un mot doux,

    ma main sous le vêtement,
    carressa un sein, puis deux,
    doucement, délicatement,
    de la sensation je voulais,
    de la sensation je partageais,
    la pointe se dressa,
    le désir monta,

    je l'aimais,
    elle m'aimais,
    je l'enlaçais,

    puis la main descendit,
    sur son pantalon,
    le déboutonna,
    fit glisser la fermeture éclair,

    je m'accroupis,
    fit descendre le long vêtement,
    le lui retirer,
    et le poser sur le côté.

    Je revins,
    debout,
    derrière elle,
    nu,
    encore humide,
    de la douche frâiche,

    je la serrais dans mes bras,
    sans tension,
    sans pression,
    de mon amour désireux et désirant.

    la main caressa
    le tissu de soi,
    qui enveloppé,
    son jardin caché,
    sa vallée intime,
    sa féminité.

    elle se retourna,
    me sourit,
    les yeux brillants,
    ces mains autour de mon cou,
    je me penchais,
    pour l'embrasser.

    main dans la main,
    dans la pièce d'à côté,
    je refermais la porte,
    pour une continuité passioné.

    le 14.09.2011