• Allongés nus

    Nous étions nus sous les draps.

    Elle était contre moi,
    la peau de ces seins,
    son ventre à la respiration calme,
    sa jambe droite pliées
    sur mon bassin,
    sa main droite poser sur ma poitrine,
    visage posé prés du mien,

    je respirais lentement,
    entré dans le contact chaud de sa peau,
    respirant son odeur,
    laissant ces cheveux chatouillaient mon visage,
    sentir la douceur de son corps,
    sentir son poids,
    sentir son calme,

    elle était venue contre moi,
    au matin, le soleil pas encore levé,
    dans la fraicheur de la chambre,
    en ce début d'automne,

    il était rare que nous dormions nus
    non pas par puderie,
    mais plus respect de notre intimité,
    de nos corps et de nous même.

    Parfois comme cette nuit,
    nous nous étions couchés déshabillés
    pour apprécier de se toucher,
    de sentir nos corps propres
    sortis de la douche
    d'apprécier la sensation d'être entier,
    d'avoir levé les barrières,
    de vivre sa vulnérabilité
    et le sentiment de sécurité
    tandis que nos corps se touchaient.

    Au sommeil, nous nous étions éloignés,
    au réveil, elle m'avait approché,
    je l'avais accueilli.

    elle se redressa pour m'embrasser
    et me demanda si elle pouvait s'allonger
    sur moi et se laisser porter.

    Je dis oui, j'aimais sentir
    son corps sur le mien,
    entrer plus en contact avec son poids,
    sa peau, son énergie.

    Parfois, c'est moi qui proposait
    de m'allonger sur elle,
    faisant attention que mon poids
    et ma taille de ne pas la gêner.

    Je remontais le drap qui recouvrait son dos
    jusqu'à ces épaules et au dessus,
    je posais mes mains sur son dos,
    sur le drap,
    afin de créer un sentiment de sécurité,
    afin de sentir ce corps aimé,
    afin de profiter de son énergie en entier.

    elle se détendait,
    son ventre sur le mien se rythmait,
    ces jambes allongeait entre les miennes,
    ces bras posaient de chaque coté de ma tête,
    Sa tête lègèrement décalé posait sur mon épaule,

    Je l'aimais.

    le 20.10.2011